"Rendre accessible l’assurance aux créateurs d’entreprise", telle est la mission que s'est fixée la fondation Entrepreneurs de la Cité (EDLC). L'année dernière, Lya Protect est intervenue pour digitaliser le parcours de souscription sur le site d'EDLC. Nous avons voulu recueillir les témoignages de Hayat Boaira, déléguée générale d'EDLC, et d'Arnaud Fournier, fondateur de Lya Protect, pour avoir leur retour sur expérience.
La fondation Entrepreneurs de la Cité est née en 2007, sous l'impulsion de 8 membres fondateurs du monde assurantiel (AG2R La Mondiale, April, la Banque Postale, la Caisse des Dépôts, CFDP Assurances, CNP Assurances, Evolem et Matmut). L'idée a mûri dans l'esprit de Bruno Rousset (PDG d'April), qui est parti d'un constat simple : dans le milieu entrepreneurial, il existe aujourd'hui des inégalités sociales fortes en matière de financements et de protection.
L'objectif était donc simple : démocratiser la micro assurance en France, pour permettre aux entrepreneurs en situation de précarité et/ou exclus des systèmes bancaire et assurantiel de bénéficier des protections nécessaires à leur activité et d'un accompagnement pour la gestion de risques.
Reconnue d'utilité publique en 2008 par le Conseil d'État, EDLC c'est aujourd'hui :Pouvez-vous nous dire plus sur les objectifs de la fondation Entrepreneurs de la Cité ? Et quelle en est l'utilité publique ?
Hayat Boaira : Pour vous donner un chiffre édifiant, on compte estime qu'à l'heure actuelle près de 30 000 entrepreneurs sont en situation de précarité. Leur situation les amène bien souvent à omettre toute la partie assurance et protection lors de la création de leur entreprise, par manque de moyens, de temps et d'information claire.
C'est pour accompagner toutes ces personnes - et pérenniser leur activité, qu'EDLC a vu le jour. La fondation est aujourd'hui le seul intermédiaire d'assurance à but non lucratif en France. Nous exerçons donc le métier de courtier, avec le même devoir de conseil et de diagnostic du risque, mais avec une gamme beaucoup plus restreinte de produits à proposer (un par garantie : santé, RC...) et des tarif préférentiels (50 à 70% moins cher que le marché).
Depuis notre création, nous avons accompagné presque 8 000 entrepreneurs et entrepreneuses sur tout le territoire. Nous cherchons avant tout à avoir un impact social dans le monde entrepreneurial et à permettre au plus grand nombre de monter leur projet sans mettre de côté la protection dont ils ont besoin.
Pouvez-vous présenter Lya Protect ?
Arnaud Fournier : Lya Protect a vu le jour en 2018. C'est une plateforme qui vise à accélérer la digitalisation des courtiers d'assurance. Notre startup propose des solutions modernes, centrées sur l'expérience utilisateur et la puissance de l'intelligence artificielle.
Alors que le contexte n’est pas toujours favorable pour les acteurs du métier (évolutions législatives, nouvelles réglementations, forte concurrence, clients volatiles), nous pensons de l'intelligence artificielle peut-être un appui de taille pour le quotidien des courtiers : automatisation des tâches simples et davantage de temps à accorder au conseil cient.
Chez Lya Protect, nous répondons ainsi à l'évolution du métier de courtier pour parvenir au juste équilibre entre digital et humain !
Pourquoi avoir effectué la refonte du site web d'EDLC et qu'en attendiez-vous ?
HB : Notre site internet datait de 2011... L'idée était dans un premier temps de remettre la forme au goût du jour, mais aussi et surtout de proposer de nouvelles fonctionnalités :
Pourquoi avoir souhaité digitaliser le parcours de souscription ?
HB : Nous avons eu une vraie prise de conscience quand à la nécessité de proposer un parcours digitalisé via notre site, et ce pour plusieurs raisons :
Pourquoi avoir répondu à EDLC ?
AF : J'ai eu la chance de voir naître ce superbe projet, initié par Bruno Rousset, notamment. Je suis convaincu que l'entrepreneuriat est une réponse aux enjeux de la société actuelle. L'acte d'entreprendre demande, à tout âge, de prendre des risques et d'entraîner sa famille dans une aventure pleine de surprises. Il est donc primordial de mutualiser ces risques et de permettre à des entrepreneurs, qui prennent leur vie en main, d'avoir un filet de sécurité.
C'est pour cela que je suis la fondation depuis ses débuts et que je suis fier de pouvoir contribuer modestement à son développement.
A quoi correspond concrètement la digitalisation ?
AF : La digitalisation est un terme que l'on lit beaucoup en ce moment. Chez Lya, nous définissons la digitalisation comme la modernisation de la relation client. Nous sommes convaincus que les nouvelles technologies permettent d'améliorer l'expérience client et leur offrent des process plus simples pour les clients tout en étant plus productif.
C'est d'ailleurs une évolution nécessaire dans la mesure où de plus en plus d'acteurs utilisent le digital pour simplifier la vie de leurs clients. C'est pourquoi il nous paraissait évident qu'EDLC modernise à son tour sa relation client, car les entrepreneurs bénéficiaires sont de plus en plus habitués à utiliser le digital pour leurs démarches administratives.
Quels sont les premiers résultats ?
HB : Les 10 premiers jours, nous avons réalisé près de 30 devis, soit 50% de plus par rapport à habitude ! En interne, nous constatons une vraie différence en termes d'adaptabilité de l'outil :
Envie de tester la solution Lya ?
Un grand merci à Entrepreneurs de la Cité pour leur confiance !
Et merci à Hayat Boaira, Déléguée Générale chez EDLC