Lya Protect ouvre son capital aux courtiers d’assurance !
Après une première année d’activité intégralement basée sur de l’auto financement, la start-up reste résolument convaincue que le changement doit être collectif et qu’il passe par une concertation des acteurs du courtage. L’occasion de refaire un tour d’horizon du métier de courtier à l’ère du digital…
La transformation digitale, désigne le processus par lequel une entreprise / un métier choisit de modifier en profondeur son organisation, sa culture, son fonctionnement, ses processus en exploitant pleinement les possibilités des technologies numériques. Nous sommes depuis plusieurs années dans un contexte de changement lié au numérique, causant un certain nombre de ruptures dans le fonctionnement de nos sociétés.
Ces ruptures sont le résultat de caractéristiques majeures du digital :
Ces cinq points sont chacun des ruptures qui entraînent des changements forts dans beaucoup de domaines.
Parmi les changements évoqués plus haut, nous en avons à ce jour identifié trois qui pourraient bouleverser le métier de courtier d’assurance :
Nous avons listé ci-dessous des exemples d’impacts concrets pouvant intervenir sur chacun des axes de la chaîne de valeur des courtiers.
Les courtiers s’appuient à l’heure actuelle sur des réseaux de prescripteurs qui ont fait leurs preuves (expert-comptables, avocats, bouche à oreille client, etc..). Notons également que le marketing digital prend de plus en plus d’importance à travers de (nouveaux) outils :
Le cœur du courtage est de pouvoir apporter un conseil à son client en mettant en avant le meilleur produit en fonction de son profil de risque. L’avènement des robots avec le machine learning et l’intelligence artificielle donne la possibilité de comparer en quelques minutes des centaines d’offres et des centaines de critères pour réaliser une analyse approfondie. Le courtier de demain devra donc apprendre à manipuler ces robots et comprendre la data pour conseiller son client de la meilleure manière qui soit.
La souscription reste dans la plupart des compagnies une série de saisies administratives, de contrôles et de signatures de documents, des tâches bien souvent longues et fastidieuses. De nouveaux outils sont là pour automatiser et simplifier dans sa quasi-intégralité le processus de souscription. Au courtier de se former pour accompagner son client dans l’usage de ces derniers…
Actuellement, le courtier touche une rémunération presque intégralement basée sur les commissions versées par les compagnies. De notre côté, nous sommes convaincus que cette tendance sera amenée à évoluer dans les années à venir. Les courtiers intégreront dans leur rémunération une part d’honoraires versés par leurs clients, argumentée notamment par une valeur ajoutée plus forte.
La connaissance du profil client justifiera un taux d’équipement plus important pour :
Enfin, les courtiers pourront proposer aux compagnies des prestations avec une réelle maîtrise des données, notamment grâce au profiling et au scoring de leur portefeuille.
Nous avons la conviction que l’assurance ne sera pas le prochain secteur « ubérisé ». Les assurés ont besoin de comprendre les offres et d’être rassurés sur la compréhension des garanties, en fonction de leur profil de risques et de leurs besoins. De leur côté, les courtiers doivent évoluer et se doter d’outils :
C’est dans ce sens que nous souhaitons mettre le digital à disposition des courtiers. Optimiser leur capacité de conseil et leur permettre de se concentrer sur l’humain, tout en automatisant les tâches administratives.
Les compagnies d’assurance ont également leur rôle à jouer dans cette évolution. Constat parlant : à ce jour, toutes les compagnies ne proposent pas leurs offres en API. Cela rend par conséquent très difficile le travail du courtier, qui a à sa disposition une cinquantaine d’outils différents pour exercer son métier.
Alors que la réglementation impose de plus en plus de contraintes, compagnies et grossistes continuent de développer des plateformes à destination des courtiers de manière verticale. Conséquences : une multitude de produits au sein d’un même parcours compagnie, au lieu d’un portail d’APIs qui faciliterait considérablement le travail du courtier.
Avec une expérience de 15 ans au sein du grossiste d’assurance APRIL, les deux fondateurs, Arnaud Fournier et Amaury Tramoni, ont lancé en 2018 le projet Lya. Leur mission : démocratiser le digital et la datascience à destination des courtiers d’assurance indépendants.
Nous avons réuni des professionnels, des actuaires datascientist et des développeurs expérimentés pour imaginer le métier de courtier de demain. Une équipe qui nous a permis de repenser l’expérience utilisateur avec une relation client plus moderne, plus fluide et plus simple.
La plateforme Lya automatise les tâches sans valeur ajoutée et permet aux courtiers de consacrer l’essentiel de leur temps aux conseils et aux démarches commerciales. C’est une plateforme 3 en 1 :
Les gains pour les courtiers et intermédiaires d’assurance :
A l’heure où de nombreuses startups lèvent des fonds de plusieurs millions d’euros, nous avons fait un autre choix.
Nous avons dans un premier temps auto-financé la première année de recherche et développement. Aujourd’hui, nous sommes heureux d’ouvrir notre capital aux courtiers d’assurance, convaincus que la réussite viendra d’un collectif, du mélange des cultures (numérique et terrain) et d’un équilibre réel entre humain et digital.
Nous croyons possible de convaincre des courtiers qui ont envie de faire évoluer leur métier et surtout de rester indépendant.
Photo by Daria Shevtsova
Mise à jour le 04 avril 2022