Digitalisation de l’assurance, de quoi parle-t-on ?

co-calendar
Oct 21, 2020 9:20:13 AM
reading-time
Temps de lecture: 3 min
Comment est vécue la digitalisation de l'assurance ?

La digitalisation de l’assurance n’est pas un fait nouveau. Pour les assureurs, elle constitue un virage nécessaire qu’il faut adopter, en particulier en cette situation de crise sanitaire qui a mis le télétravail au cœur de nos organisations. Et bien que les professionnels du secteur ne soient pas tous sur un même pied d’égalité (et que l’adaptation soit parfois compliquée), les assurés eux, sont manifestement rôdés !

La digitalisation de l’assurance ne date pas d’aujourd’hui

Dans un précédent article sur l’évolution du métier de courtier en assurance, nous avons déjà évoqué les bouleversements survenus ces dernières années sur le secteur assurantiel. Innovation, Intelligence Artificielle, algorithmes, traitement massif des données, tout cela sur fond de réglementations et de contraintes toujours plus fortes, ne rendent pas la vie facile aux assureurs et en particulier aux courtiers indépendants. Cependant les outils digitaux sont bien installés et ne sont pas près de ralentir leur croissance. En attestent ces chiffres* :

  • 1 million d’internautes visitent au moins un site d’assurance par jour (en France)
  • Internet constitue aujourd’hui le 1er canal de souscription de contrat d’assurance
  • 20% des internautes ont déjà souscrit une assurance en ligne
  • 41% des internautes qui souhaitent changer d’assurance envisagent de le faire en ligne.

Un constat certes clair, mais pas forcément évident à appréhender pour les acteurs du métier.

digitalisation de l'assurance, les contraintes pour les courtiers

La digitalisation, entre attentes des assurés et virage complexe pour les assureurs…

La digitalisation a engendré trois impacts bien identifiés sur le secteur :

  • Une automatisation des process grâce aux nouvelles technologies
  • La croissance des capacités de traitement et d’analyse des données
  • L’évolution des besoins des assurés, qui sont de plus en plus connectés.

Des tendances auxquelles les courtiers et assureurs (aussi bien petits que plus importants) doivent faire face, mais pas toujours de manière égale. En effet, alors que 16% d’entre eux n’ont toujours pas entamé le virage digital, 44% estiment que leurs efforts en la matière sont encore insuffisants. En cause, le manque de connaissances, mais surtout de moyens financiers et humains pour mettre en œuvre des outils viables et efficaces.

Pourtant, notons que les outils numériques (lorsque leur potentiel est exploité) , apportent des solutions efficaces sur l’ensemble de la chaîne de valeur : acquisition client, souscription de contrat, conseil et fidélisation.

Et du côté des assurés ?

Pour les assurés, il semblerait que les outils numériques soit mieux accueillis. Pourquoi ? Parce que les bénéfices pour le consommateur final sont bien réels et rapidement perceptibles :

  • Une meilleure satisfaction, grâce à la réactivité de l’assureur (elle-même boostée par les technologies numériques, bien évidemment)
  • Un meilleur conseil, grâce à une meilleure connaissance courtier de son client et de son profil de risques
  • De la flexibilité à la clé puisque, grâce au digital, on constate depuis quelques années l’émergence de l’assurance à la demande. Et ce sont bien 2 Français sur 3 qui se disent prêts à tester ce nouveau format assurantiel
  • Davantage de simplicité, coupant cours à toute paperasse inutile et privilégiant un contact direct via des canaux multiples (chatbots en ligne, mails, réseaux sociaux, etc.).

les assurés ont adopté les outils numériques

Digitalisation, oui, mais pas sans l’humain !

On ne va pas se mentir, même si le digital est devenu un must pour les assureurs et qu’il présente des avantages (pour assureurs comme assurés), il ne faut pas pourtant occulter l’importance du contact humain. Les outils numériques permettent, certes, davantage de rapidité et une analyse plus fine dans le traitement des données, mais ils n’en remplacent pas moins l’expertise du professionnel. En effet, même si les clients finaux se digitalisent, ils privilégient encore majoritairement le contact physique - à 57%, lorsqu’il est question d’opérations complexes, qui nécessitent bien souvent du conseil (comme les sinistres, par exemple).

C’est pourquoi chez Lya Protect, nous ne croyons pas au tout digital, mais plutôt à un mix entre expertise humaine et nouvelles technologies. La mission des outils numériques réside avant tout dans l’accompagnement du courtier pour le développement de son activité. Comment ? En automatisant les tâches sans valeur ajoutée (administratif, souscriptions…), et en gagnant du temps à consacrer à la vente et au conseil, des domaines où le courtier a une vraie expertise à apporter.

Demander une démo

 

*étude Markess et Infopro digital.

Sources :
L'Argus de l'assurance, "La révolution digitale dans l'assurance"
DigitaWeb, "Pourquoi digitaliser le marketing des assurances ?"
L'Argus de l'assurance, "Digital dans l'assurance: ce qui fonctionne et ce qui fonctionne moins"

Photo de Jonathan Francisca ; Marvin Meyer ; Clique Images

 

 

Cela peut vous intéresser

S'abonner à Lya Courtage